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La hernie discale lombaire est une pathologie relativement fréquente. La hernie discale lombaire peut être responsable de la compression d’une ou plusieurs racines nerveuses, créant une atteinte radiculaire, dite radiculopathie, associée ou non à un déficit sensitif ou moteur. Dans la plupart des situations, le traitement comprenant la physiothérapie, l’hygiène postulrale, un traitement anti-douleur et une thérapie antiinflammatoire, voire une corticothérapie (cette dernière éventuellement délivrée par infiltration), permet le soulagement des douleurs. Lorsqu’une corrélation entre les symptômes et l’IRM est faite et qu’un déficit neurologique moteur apparaît de manière brusque, est progressif sous traitement médicamenteux, ou que les douleurs sont mal contrôlées par le traitement non-chirurgical bien mené pendant une durée de quatre à six mois, une intervention neurochirurgicale est recommandée.
La hernie discale cervicale peut induire la compression d’une racine cervicale (radiculopathie avec ou sans déficit sensitif et/ou moteur) ou de la moelle épinière (myélopathie). Le plus souvent, le traitement non-chirurgical permet de soulager le patient. Dans le cas d’une radiculopathie, une intervention neurochirurgicale est recommandée lorsqu’une corrélation entre les symptômes et l’IRM existe, qu’un déficit neurologique moteur (faiblesse) apparaît de manière brusque ou est progressif sous traitement médicamenteux. Un geste chirurgical est également proposé si les douleurs sont mal contrôlées par le traitement médicamenteux mené pour une durée de six à huit mois. La myélopathie cervicale symptomatique pose l’indication à une prise en charge chirurgicale d’emblée.
Lorsque le canal dans lequel passent les racines nerveuses destinées à l’innervation des membres inférieurs est trop serré, du fait le plus souvent d’une arthrose, alors il devient difficile de marcher. Les membres inférieurs se dérobent, une boiterie s’installe et peut être associée à des douleurs aux membres inférieurs. Au début, on n’y prête pas vraiment attention, mais avec le temps, la situation tend à s’aggraver et le périmètre de marche diminue, parfois drastiquement. Lorsque la situation devient handicapante et que l’IRM démontre un canal lombaire étroit, une chirurgie visant à recalibrer le canal lombaire peut être indiquée.
Le canal cervical est le lieu de passage de la moëlle épinière, laquelle assure la connexion entre le cerveau et le reste du corps et, partant, l’innervation sensitive et motrice de ce dernier. Lorsque le canal devient trop serré, du fait d’une arthrose ou d’une hernie, la moëlle peut souffrir et le signal électrique à destination du corps et celui remontant au cerveau sont perturbés. On parle alors de myélopathie. Le contrôle des membres inférieurs, et parfois des bras, des mains, devient difficile, les mouvements fins et précis deviennent grossiers et l’on peut avoir du mal à ressentir sol sous ses pieds. Lorsqu’une corrélation entre ces symptômes et un canal cervical étroit sont établis, une chirurgie de recalibrage du canal cervical peut être nécessaire.
Les méningiomes intracrâniens représentent 30 à 40 % des lésions primitives du système nerveux central. La découverte d’un méningiome intracrânien peut nécessiter une prise en charge neurochirurgicale, dans une perspective multidisciplinaire pouvant impliquer radiothérapeutes, pathologues et, dans certains cas, oncologues. La variété des présentations cliniques et de localisations, ainsi que les degrés d’agressivité variables des lésions font des méningiomes intracrâniens une entité chirurgicale protéiforme, imposant une prise en charge discutée au cas par cas, adaptée à chaque patient.
Lorsqu’une artère du cerveau se dilate anormalement, sous l’effet d’une tension artérielle élevée, une poche, le plus souvent au niveau d’une bifurcation d’une artère, car c’est là que le flux sanguin y est le plus turbulent (un peu comme un fleuve qui se séparerait en deux bras, créant des tourbillons à sa séparation). Cette bulle, appelée un anévrisme, n’a pas une paroi normale. Fragile, elle peut se distendre, s’affiner et éventuellement finir par se rompre.
Aujourd’hui, la plupart des anévrismes sont découverts fortuitement, à l’occasion d’IRM réalisées pour une toute autre raison. Si tel est le cas, la ou le neurochirurgien.ne.x voit la ou le patient.e.x en consultation afin de déterminer le traitement adapté à la situation : la surveillance ou l’exclusion de l’anévrisme.
Il arrive qu’une tumeur siège au sein du cerveau ou, plus rarement, dans la moëlle épinière. Si tel est le cas, la symptomatologie variera en fonction du siège de la lésion. Par exemple, une lésion qui aura pour origine l’aire du langage produira des difficultés pour trouver des mots ou pour comprendre son interlocuteur. Une lésion dans l’aire sensitive du cerveau créera des sensations anormales dans le corps (fourmillements, électricité, baisse de la sensibilité). Il arrive que ces lésions doivent être opérées. Lorsque c’est le cas, elle le sont au moyen d’un aspirateur à ultrasons très sélectif, et le chirurgien opère sous microscope. Un neurologue, présent en salle d’opération, mesure les signaux électriques du cerveau aux bras/jambes et inversément, s’assurant d’épargner les fonctions motrices et sensitives du patient.
Les tumeurs rachidiennes sont les lésions cancéreuses qui touchent les vertèbres. Malheureusement, il s’agit le plus souvent de métastases de cancers (poumons, seins, prostate, par exemple). Ces lésions peuvent être douloureuse et parfois comprimer la moëlle épinière ou les racines nerveuses à destination des membres supérieurs et inférieurs. Si tel est le cas, une prise en charge multidisciplinaire impliquant neurochirurgien.ne.s, oncologues et radiothérapeute est requise et l’intervention chirurgicale pour enlever la tumeur au maximum et stabiliser les vertèbres peut être nécessaire.
Les nerfs dans le corps (membres inférieurs et supérieurs) sont contenus dans une gaine isolante. Cette gaine peut former des tumeurs, le plus souvent bénignes, lesquelles peuvent être douloureuses. Il faut parfois les enlever.
Lumbar disc herniation is a relatively common pathology. A herniated lumbar disc can cause compression of one or more nerve roots, resulting in radicular damage, known as radiculopathy, which may or may not be associated with a sensory or motor deficit. In most cases, treatment involving physiotherapy, postural hygiene, pain relief and anti-inflammatory therapy, or even corticosteroid therapy (the latter possibly delivered by infiltration), relieves the patient. When symptoms are correlated with MRI, a motor neurological deficit appears abruptly or is progressive despite the conservative management management, or when pain is poorly controlled by well-conducted non-surgical treatment over a period of two- to six months, neurosurgical management is recommended.
Cervical disc herniation may lead to the compression of a cervical nerve root (radiculopathy with or without sensory and/or motor deficit) or of the spinal cord (myelopathy). In most cases, non-surgical management provides relief. In the case of a radiculopathy, neurosurgical intervention is recommended when there is a correlation between symptoms and MRI, when a motor neurological deficit (weakness) appears abruptly or is progressive under conservative management. A surgical procedure is also suggested if pain is poorly controlled by conservative management for a period of two to six months. Symptomatic cervical myelopathy requires rapid surgical treatment.
When the canal through which the nerve roots that innervate the lower limbs pass is too narrow, usually as a result of arthrosis, walking becomes difficult. At first, you don’t pay much attention to it, but over time, the situation may worsen and the walking perimeter decreases, sometimes drastically. When the situation becomes disabling and the MRI shows a narrow lumbar canal, surgery to recalibrate the lumbar canal may be indicated.
The spinal cord is located in the cervical canal. The spinal cord carries crucial motor and sensory informations from the brain to the limbs and conversely. When the canal becomes narrow, due to arthrosis or a hernia, the spinal cord may suffer, and conversation line between the brain and the rest of the body is disrupted. This is known as a myelopathy. The patient experiences difficulty in controlling the upper or lower limbs; pain and discomfort may also be felt. When a correlation between these symptoms and a narrow cervical canal is established, surgery to recalibrate the cervical canal may be necessary.
Intracranial meningiomas account for 30-40% of primary lesions of the central nervous system. The diagnosis of an intracranial meningioma may necessitate a specific neurosurgical management including a pre-operative pmultidisciplinary assessment involving radiotherapists, pathologists and, in some cases, oncologists. The variety of clinical presentations and locations, as well as the varying degrees of aggressiveness of the lesions make intracranial meningiomas a protean surgical entity, requiring a case-by-case management tailored to each individual patient.
When an artery in the brain dilates abnormally under the effect of high blood pressure, a bubble forms, usually at bifurcations, where blood flow is most turbulent (a bit like a river splitting into two branches, creating eddies as it separates). This bubble, known as an aneurysm, does not have a normal wall. Fragile, it can distend, narrow and eventually rupture.
Today, most aneurysms are discovered incidentally, during MRI scans performed for a unrelated symptoms. If this is the case, the neurosurgeon sees the patient in consultation to determine the most appropriate treatment for the situation: surveillance or exclusion of the aneurysm.
Occasionally, a tumor may be located in the brain or, more rarely, in the spinal cord. If this is the case, symptoms will vary according to the site of the lesion. For example, a lesion originating in the language area will produce difficulties in finding words or understanding the interlocutor. A lesion in the brain’s sensory area will produce abnormal sensations in the body (tingling, electricity, disturbed sensory input). Sometimes, these lesions require surgery. When they do, they are removed using a highly selective ultrasound aspirator, working under a surgical microscope. A neurologist, present in the operating room, measures the electrical signals from the brain to the arms/legs and vice versa, ensuring that the patient’s motor and sensory functions are spared.
Spinal tumors are cancerous lesions that affect the vertebrae. Unfortunately, they most often metastasize from cancers such as lung, breast or prostate cancers. These lesions can be painful and sometimes compress the spinal cord or nerve roots to the upper and lower limbs. If this is the case, multidisciplinary management involving neurosurgeons, oncologists and radiation therapists is required, and surgery to remove as much of the tumor as possible and stabilize the vertebrae may be necessary.
The nerves in the body (upper and lower limbs) are contained in specific sheaths that can form tumors, most often benign. Sometimes they have to be removed, especially when they are painful.